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nscd.conf(5) | File Formats Manual | nscd.conf(5) |
NOM¶
nscd.conf — Fichier de configuration pour le démon de mise en cache des services de nom
DESCRIPTION¶
Le fichier /etc/nscd.conf est lu au démarrage de nscd(8). Chaque ligne indique soit un attribut et une valeur, soit un attribut, un service et une valeur. Les champs sont séparés par des espaces ou des tabulations. Un croisillon « # » indique un début de commentaire, les caractères suivants jusqu'à la fin de la ligne étant ignorés.
Les valeur de service valables sont passwd, group, hosts, services et netgroup.
logfile nom_fichier
debug-level valeur
threads nombre
max-threads nombre
server-user utilisateur
stat-user utilisateur
reload-count unlimited | nombre
paranoia <yes|no>
restart-interval nombre
enable-cache service <yes|no>
positive-time-to-live service valeur
negative-time-to-live service valeur
suggested-size service valeur
check-files service <yes|no>
persistent service <yes|no>
shared service <yes|no>
max-db-size service octets
auto-propagate service <yes|no>
NOTES¶
Les valeurs par défaut indiquées dans cette page de manuel proviennent du code source de nscd(8) et peuvent être outrepassées dans le fichier de configuration. Les valeurs par défaut fournies par votre distribution dans le fichier de configuration peuvent être différentes.
Rechargement¶
nscd(8) possède une fonctionnalité nommée rechargement et dont le comportement peut surprendre.
Le rechargement est activé lorsque l'option reload-count possède une valeur différente de zéro. La valeur par défaut dans le code source active le rechargement, mais la valeur par défaut définie par votre distribution peut être différente.
Lorsque le rechargement est activé, les entrées de cache positives (qui résultent de requêtes réussies) n'arrivent pas vraiment à expiration lorsque leur durée de vie TTL est écoulée. Lorsqu'elles atteignent leur date d'expiration, nscd va les « recharger » en renvoyant au service de nom la même requête que celle qui a été utilisée pour créer l'entrée, afin d'obtenir une nouvelle valeur à mettre en cache. Cela signifie que selon la configuration de /etc/nsswitch.conf, une requête DNS, LDAP ou NIS sera effectuée. Si la nouvelle requête réussit, le rechargement sera effectué chaque fois que l'entrée arrivera à expiration, et cela jusqu'à ce que reload-count rechargements aient été effectués pour cette entrée, auquel cas l'entrée sera effectivement supprimée du cache. Une requête d'un client qui aboutit à une entrée réinitialisera le compteur de rechargements pour cette entrée. Purger le cache en utilisant nscd -i l'emporte sur la logique de rechargement et supprime l'entrée.
Le rechargement a pour effet d'augmenter les durées de vie TTL des entrées du cache sans compromettre la cohérence de ce dernier, au coût d'une charge supplémentaire pour le service de nom sous-jacent. Est-ce une bonne solution pour votre système ? Cela dépend des détails du comportement de votre application, de votre service de nom et des valeurs de TTL effectives de vos entrées de cache. Notez que pour certains services (par exemple DNS), la valeur effective de TTL est la valeur renvoyée par le service de nom et non la valeur de l'option positive-time-to-live.
Il est recommandé de suivre attentivement les conseils suivants :
- Si votre application effectue une seconde requête pour le même nom après 1 TTL, mais avant reload-count TTL, et est affectée par la latence due à l'échec d'une recherche dans le cache, le rechargement est probablement fait pour vous.
- Si votre service de nom est configuré pour renvoyer des TTL très courtes, et si vos applications ne font que rarement des recherches dans des circonstances normales, le rechargement va augmenter la charge de votre service de nom sous-jacent sans aucun bénéfice pour les applications, ce qui ne correspondra probablement pas à ce que vous souhaitez.
- Si les capacités de votre service de nom sont limitées, le rechargement pourra avoir pour effet surprenant d'augmenter la charge de votre service de nom au lieu de la diminuer, ce qui là non plus ne correspondra probablement pas à ce que vous souhaitez.
- Définir reload-count à unlimited est en général une mauvaise idée, car il en résultera un cache qui ne fait jamais expirer ses entrées et impose au service de nom sous-jacent une charge augmentant indéfiniment.
Certaines distributions possèdent un script d'initialisation pour nscd(8) avec une commande reload qui utilise nscd -i pour purger le cache. La signification du mot « reload » est ici entièrement différente de celle du « reloading » (rechargement) décrit ici.
VOIR AUSSI¶
TRADUCTION¶
La traduction française de cette page de manuel a été créée par Alain Portal <aportal@univ-montp2.fr>, Christophe Blaess <https://www.blaess.fr/christophe/>, David Prévot <david@tilapin.org>, Denis Barbier <barbier@debian.org>, Denis Barbier <barbier@debian.org>, Florentin Duneau <fduneau@gmail.com>, François Micaux, Jean-Luc Coulon (f5ibh) <jean-luc.coulon@wanadoo.fr>, Jean-Philippe Guérard <fevrier@tigreraye.org>, Julien Cristau <jcristau@debian.org>, Nicolas François <nicolas.francois@centraliens.net>, Simon Paillard <simon.paillard@resel.enst-bretagne.fr>, Stéphan Rafin <stephan.rafin@laposte.net>, Thierry Vignaud <tvignaud@mandriva.com>, Thomas Blein <tblein@tblein.eu>, Thomas Huriaux <thomas.huriaux@gmail.com> et Lucien Gentis <lucien.gentis@waika9.com>
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